C’est une de mes passions dans l’entrainement de la cycliste, cette valeur qui permet de passer d’un effort plus ou moins bien contrôlé vers un effort calibré : il s’agit de la puissance.
En cyclisme, lors d’une course en peloton, il est quasiment impossible d’utiliser en continu les watts mais quelle importance lors d’un CLM (ou en triathlon) ! Et à l’entraînement, c’est un gage de précision et de gain de temps.
Petite aparté, je rigole (jaune) régulièrement lorsque j’entends que l’usage de la puissance rend les grands Tours stériles. Christian PRUDHOMME ou les hauts dirigeants de l’UCI dissertent sur le sujet à chaque fin de Tour de France.
Ce serait bien mal connaître le cyclisme professionnel et le niveau d’exigence quotidien pour performer que de croire qu’en enlevant l’affichage de la puissance lors d’une étape, la course sera plus débridée. Un cycliste professionnel (et même un amateur assidu) peut rapidement mettre en lien une puissance et des sensations grâce à l’entrainement.
Vingegaard, Wan Aert ou Roglic auront probablement la même gestion de l’effort dans une ascension longue ou un CLM avec ou sans compteur.
Cette parenthèse faite, il faut reconnaitre que le capteur de puissance ou powermeter est un outil particulièrement intéressant, présentant un attrait pédagogique pour progresser dès lors qu’on enfourche un vélo.
Sur route, en triathlon, sur un vtt, l’apport est immense et permet des progressions marquantes : personnellement, j’utilise souvent l’exemple de ma femme qui n’avait jamais pratiqué le cyclisme et qui, avec un entrainement construit autour de la puissance, à maximiser son temps d’apprentissage au point de participer à des Championnats de France Elite 2 ans après ses débuts.
Dans cette série d’articles hebdomadaires, nous scannerons le sujet de manière large : qu’est-ce que c’est ? Comment la mesure-t-on ? Quel usage en faire sur route, sur vtt, en cx ?
Le site internet: www.azurperf.com
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